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... de la symbolique sans histoire sur un jeu de cartes à jouer.

Rumeur sans fond

Le jeu de 54 cartes invoque dit-on l’année calendaire. Une année lunaire forcément, puisque les lunaisons sont à l'origine du découpage de l'année en mois. Historiquement, tous les calendriers sont lunaires. Ainsi les 13 cartes qui composent chacune des enseignes appellent les 13 lunaisons nécessaires pour passer l’année. Douze lunaisons sont en effet insuffisantes ; il y manque environ 11 jours et 6 heures. C'est là, tout le problème du calendrier, dont la grande diversité provient des différentes manières, dont les prêtres et les astrologues vont cuisiner la Lune avec le soleil.

Les 52 cartes en revanche se callent sur les 52 semaines de cette même année et les quatre couleurs, s’associent aux 4 éléments qui composent l'univers depuis l’Antiquité. Mais le temps à passé et les administrations se sont ingéniées de tirer le calendrier vers une chronologie fixe, à savoir décrochée de la lune et même du ciel tout entier.

Le temps nous est aujourd’hui donné par des horloges atomiques qui font tic-tac ! On se contente juste d’ajouter une seconde intercalaire quand c’est nécessaire, pour que le soleil traverse le ciel juste à temps.

La semaine consécutive de 7 jours est en revanche immuable ; elle se succède à elle-même sans discontinuité depuis quelques millénaires déjà. Les quatre saisons se sont subtituées aux quatre éléments et les trois figures par saison - valet, dame, roi - aux 12 mois de l’année, comme aux 12 signes du zodiaque.

Enfin, considérons la valeur des cartes de 1 à 10, valet, dame et roi valant respectivement 11, 12 et 13 points ; la somme des 13 cartes nous est donnée par la formule* S13 = 13 × 14 / 2 = 91, multiplié par 4 couleurs, soit 364. Exactement comme les 52 semaines x 7 = 364. On ajoute un jocker pour faire 365 et le second joker en roue de secours les années bissextiles.

Les références au calendrier lunaire sont tirée de History and origin of playing cards de Samuel Zovello, édité en 1935 et c’est à peu près tout ce que l’on trouve sur cette symbolique abondamment copiée-collée sur la toile. Rien d’autre sur l’origine de cette analogie qui s’apparente du lapin blanc tout droit sortis d’un haut de forme.

(*) Σn = n x ( n + 1) / 2